dimanche 26 août 2012

Scéance photo au Bernstein



Le Bernstein est un vaste château construit par Hugues IV d'Eguisheim comme toutes les plus vieilles forteresses d'Alsace. Il est mentionné pour la première fois an 1009. Il servit de résidence à la comtesse Heilwige d'Eguisheim épouse d'Hugues IV. Il est détruit à la fin du XIIe siècle par Philippe de Souabe lors d'une guerre qui l'oppose à Albert II de Dabo-Moha comte d'Eguisheim. Ce dernier reconstruit rapidement la forteresse dans les volumes que l'on connait actuellement. A la mort de la dernière héritière des Eguisheim, le château fut l'objet de nombreux conflits et finit au main de l’Évêque de Strasbourg. Il devint alors le siège d'un bailliage et servit de résidence aux Évêque à de maintes reprises. Le château sera laissé à l'abandon en 1580 lorsque le siège du bailliage sera transféré à Benfeld.

On accède au château par une très belle promenade commençant à la chapelle St Sébastien au dessus de Dambach-la-Ville. La monté est très raide et il vous faudra compter entre 30 et 45 mn pour atteindre la forteresse.

Je ne ferai pas d'analyse de la très vaste forteresse pour l'instant, du fait de ça taille et de la richesse des ruines. Néanmoins je l’analyserais un jour lorsque j'aurai le temps de faire quelque chose de correcte.













mardi 21 août 2012

Chapelle St Wolfgang à Kaysersberg


L'intégralité des photos ont été prise par Swierzinski Pauline. Le croquis (comme toujours) est de moi.

La chapelle de pierre a été construite en 1519 sur une arrête rocheuse au sud de Kaysersberg. Au dessus du bâtiment une vierge est incrustée dans le rocher, elle date de 1921.

Le chevet de la chapelle en arc de cercle, orienté à l'Est, présente un baie géminée qui a été condamné. La façade Sud quand à elle se trouve à 1 m 50 de la paroi rocheuse. On y découvre ici les traces d'une porte condamnée surmontée d'un linteau en pierre. Sur la façade Nord, on peut apercevoir une petite salle en arc de cercle percée de deux petites fenêtres surmontées chacune d'un arc en plein cintre. Cette petite salle présente également deux contreforts assurant sa stabilité. La façade est également percée de 4 Fenêtres dont deux surmontées d'un linteau en pierre. Les deux autres, qui se trouvent au plus près du chœur, sont surmontées d'un arc brisé. La chapelle présente donc à la fois des percements renaissance et des percements gothique.

La façade d'entrée présente une porte bâtarde surmontée d'un arc brisé. Celle-ci est surélevée de deux marches part rapport à une petite cour pavé qui ce trouve entre la chapelle et un bâtiment annexe. Cette façade est également percé de deux meurtrières surmonté d'une petite fenêtre. On remarque également la présence de 6 corbeaux qui indique sans doute un dispositif en bois surplombant l'entrée.

Le bâtiment annexe est bâtit sur des soubassements en pierre présentant deux meurtrières.Quand à la partie supérieur, elle a été construit à moitié en pierre et à moitié en colombage. La partie en pierre est construite en moellons qui comprend des reste de briques. On peut également remarqué sur la façade Ouest des traces de fer assurant la stabilité de l'édiffice.

La chapelle était fermée lorsque j'y suis allé, je n'ai donc pas pu analyser l'intérieur. La chapelle surplombe l'axe majeur allant vers Kaysersberg.


 



dimanche 19 août 2012

Scéance photo et de croquis au Haut-Eguisheim

Les analyses sur le Haut-Eguisheim sont déjà faites. Mais la ruine étant si riche, je ne vous prive donc pas des nouvelles photos et des croquis que j'ai pu y faire récemment. Et puis que de plaisir, que de marcher en montagne, vers les ruines d'un autre âge, pour les découvrir ou les redécouvrir. Je suis d’ailleurs un habitué du Haut-Eguisheim, qui selon moi est l'une des plus belles et des plus riches ruines d'Alsace.


 



 
 








mardi 14 août 2012

Le Wineck




La petite forteresse surplombant Katzenthal a été construite aux allentours de 1200 par les comtes de Dabo-Eguisheim avant de passer par héritage aux comtes de Ferrette. Suite à la guerre de succession des Dabo-Eguisheim, les Ferrette devront reconnaitre la suzeraineté de l'évèque de Strasbourg en 1251 avant de s'adresser aux évèques de Bâle en 1271. Néanmoins le Wineck est habité par la famille éponyme. Cette dernière s'éteind au début du XIVe siècle et leurs biens passent à leurs parents, les baron de Rathsamhausen  ainsi qu'à l'ordre des Hospitaliers. Durant le XVe siècle, le château perd tout intèret stratégique et est, de fait, laissé à l'abandont.

Il subsiste du château le donjon en très bon état ainsi que les différents niveaux de fortification. Dans la dernière enceinte en forme de fer à cheval, il y a les traces des anciennes bâtisses du château. Le donjon rappel un peu ceux du Haut-Eguisheim qui lui sont antérieurs. On remarque également que l'appareillage change au sommet de la tour, marque que celle si a été surelvé par la suite.

L'intérieur du Wineck n'est pas accessible puisque le donjon a été transformé en musée archéologique. Si vous y tenez absolument, il vous faudra faire une visite guidée. Par contre, la randonné qui monte du village  jusqu'au château et traverse les vignes, permet d'avoir de jolie point de vue sur Katzenthal et la plaine d'Alsace.



Photographe : Swierzinski Pauline
Photographe : Swierzinski Pauline
Photographe : Swierzinski Pauline
Dessin fait en 2 mn d'après photo


samedi 11 août 2012

Le Landskron



Érigé à la fin du XIIIe siècle par la famille des Münch, originaire de Bâle, le château du Landskron ne présente plus rien de moyenâgeux. Son emplacement stratégique d'où l'on peut admirer la ville de Bâle lui vaudra une longue et riche histoire. Rapidement revendiqué par les Viztum, il est offert  en fief aux comtes de Ferrette. Pour se protéger, les Münch font de même auprès des comtes de Rötteln. En 1299 les Münch l'emporte et conserve le château. Il est sans doute fortement endommagé par le tremblement de terre de 1356. Suite à la guerre des six deniers, les territoires des Habsbourg demeurent en conflit avec les confédérés et c'est pourquoi la forteresse alors possession des Reich de Reichenstein sera profondément remanié sur demande de l'empereur Maximilien. La puissante forteresse survit à la guerre de Trente Ans ce qui est assez rare en Alsace. Le château est racheté en 1665 par le roi de France qui le fait transformer par Vauban en fort de garnison mais également en prison. Le château n'est pas détruit par la révolution mais en 1813 par l'alliance contre Napoléon.

Seul la puissante tour qui fut profondément remaniée date du Moyen-Age. Effectivement l'épaisseur des murs a été largement augmenté et de nombreux postes de tire ont été aménagés. Pour accéder à celle-ci il faut traversé plusieurs niveau de fortification et de fait de nombreuse porte puissamment défendu par de nombreuses meurtrières et autres canonnières. De l'autre coté du château, une puissante tour d'artillerie a été construite améliorant considérablement la défense du château. Les bâtiments d'habitation présentent de belles et vastes fenêtres orientées vers l'intérieur du château et de nombreux éléments de confort tel que des cheminées sont également présent à l'intérieur des remparts. La forteresse est un très bon exemple de l'architecture militaire de l'époque moderne comme en témoigne les murs curviligne et l'adaptation poussé du bâtiment aux armes a feux. Ce que les châteaux forts alsacien du moyen-age ne présente guère. Le donjon est accessible.

La ruine appartient à l'association binational Pro-Landskron qui l'a racheté en 1984 et qui l'a  rénové depuis. La grande ruine est bien conservée. On accède facilement au château dominant Leymen, la route est bien indiqué et la ruine visible de loin. Un parking ce trouve à 10 mn à pied de la forteresse. Si l'envie vous en prend vous pourrez facilement devenir membre de l'association.




mercredi 8 août 2012

Ribeauvillé, une ville fière de son passé médiéval.


La ville de Ribeauvillé, qui compte à l'origine 4 villes indépendantes, était le centre de la seigneurie des Ribeaupierre. Cette puissante famille tenait son domaine en fief de l'empereur puis de l'évêque de Bâle. Dès le XIe siècle, un petit château s'élève au-dessus de la ville. Il a pour fonction, avec le château du Haut-Koenigsbourg, de scinder en deux le domaine des comtes de Dabo-Eguisheim, la plus puissante famille Alsacienne de l'époque et qui lutte activement contre l'empereur. Au XIIIe siècle, la ville prend une autre dimension. La famille des Dabo-Eguisheim s'est éteint, l'ancien château (Saint Ulrich) s’agrandit et les seigneurs héritent des deux autres châteaux  récemment construit. Petit à petit la famille devient la plus puissante d'Alsace centrale. Sa notoriété permet à la ville d'échapper aux guerres ce qui assure sa prospérité. En effet, la ville fut prise une seule fois, en 1525 lors de la guerre des paysans.

La charmante cité fortifiée n'en demeure pas moins fière de son riche passé médiéval comme en témoigne les nombreuses manifestations en rapport avec cette époque. A commencer par la Fête des ménétriers qui a lieu tous les premiers dimanches du mois de septembre. La tradition veut, qu'il y a plus de 600 ans, le seigneur de Ribeaupierre a donné une pièce à un ménétrier qui avait cassé son instrument de musique et qu'en remerciement les ménétriers le choisirent comme patron. Outre cette tradition, la ville va fêter, pour la deuxième fois, les Médiévales des Ribeaupierre du 10 au 12 août. Cette fête n'est autre qu'une reconstitution d'une foire médiévale. A noter également que le marché de Noël de la ville est considéré, lui aussi, comme "médiéval".



dimanche 5 août 2012

Visite nocturne dans Riquewihr


Le petit bourg fortifié de Riquewhir est considéré comme l'un des plus beaux villages de France. Une visite guidée offerte par les commerçants de la ville est proposée aux visiteurs. Elle permet de découvrir la charmante ville à la tombée de la nuit.

Si vous avez des connaissances architecturales ou si vous connaissez l'histoire de Riquewhir, elle n'est pas vraiment nécessaire, puisque l'on passe en revue quelques anecdotes liées à l'Histoire de la ville. Elle mérite néanmoins le détour, puisque le guide ne ménage pas son sens de l'humour rendant ainsi la visite des plus agréables, même pour ceux qui ne s'intéressent ni à la ville, ni à l'histoire. En plus, pour la modique somme de... rien du tout, ce serait dommage de passer à côté.

La visite (gratuite) a lieu le lundi à 18 h et le mercredi et samedi à 20 h 45 et ce, jusqu'au 25 août.